Menus du paquebot RMS Laconia
 
 
 
    
   Menus du paquebot Laconia du 10 avril 1939
   fermé L 15.1 x H 20.1 ouvert L 30.2 x H 20.1


                               

  


    
   Menus du paquebot Laconia du 11 avril 1939
   fermé L 17.1 x H 22.1 ouvert L 34.2 x H 22.1


                          


  


    Petite Histoire...

Le 12 septembre 1942, à 130 milles au nord-nord-est de l'île de l’Ascension, le Laconia avec 136 hommes d'équipage, 80 civils femmes et enfants, 268 militaires britanniques, 160 soldats polonais et approximativement 1 800 prisonniers de guerre italiens, est touché par une torpille sur le flanc droit, qui incendie immédiatement la salle des machines. Cette première explosion fera plus de 450 morts, la plupart des prisonniers italiens, puis une seconde torpille achève le bateau qui s'enfonce alors très vite dans l’océan .
Le capitaine Sharp commandant du navire ordonne l’évacuation des femmes, enfants et des blessés dans les 32 canots de sauvetage encore en état. Des gardes polonais présents dans le bâtiment aident le commandant pour organiser l’évacuation des survivants, ce qui permettra de sauver beaucoup de vies humaines. Quand le commandant Hartenstein de l’U-156 se rend compte que des civils et des prisonniers de guerre italiens étaient à bord, il entreprend de sauver les survivants qui se débattaient dans l’océan, et lance par radio un SOS, ainsi que le message suivant en anglais : « Si quelque navire veut aider l’équipage naufragé du Laconia, je ne l’attaquerai pas à condition de ne pas être attaqué moi-même par des bateaux ou des avions. J’ai recueilli 193 hommes. 4°52’S, 11°26’O. Sous marin allemand. »
Au bout de quarante-huit heures, deux bateaux allemands, l’U-506 et l’U-507 se présentent et embarquent en priorité les civils, et affichent sur le ponton le pavillon « croix rouge ». Ignorant le drame, des avions chasseurs américains repèrent les navires, et commencent à mitrailler les passerelles des navires allemands où les survivants avaient pris place. Averti par le commandant, l’amiral Karl Dönitz donne l’ordre d’abandonner les passagers rescapés du Laconia et de plonger le plus rapidement possible (l’U-156 sera obligé de rentrer à sa base pour réparer la coque). Les ordres non suivis par l’U-507 permettent de récupérer 161 personnes, et le commandant du submersible ordonne de remorquer sept canots de sauvetage remplis de blessés. Il expliquera à sa hiérarchie qu’en cas de danger imminent, il lui aurait suffi de couper les amarres et de plonger. Le lendemain le U-156 rassemblait 156 rescapés dans sa cale et 60 hommes d’équipage, ce qui représente la limite de surcharge d’un sous-marin. L’U-506 et l’U-507 continuent de récupérer des hommes et des femmes transis qui flottaient encore grâce à leurs gilets de sauvetage.
Par le SOS de l’U-156, le drame est connu dans toute la zone, les secours s’organisent pour retrouver les rescapés récupérés par les sous-marins allemands et un cargo italien, le Capellini. Trois bâtiments français partent de Dakar (Sénégal), le Dumont d'Urville, la Gloire, et l’Annamite, embarquent 980 rescapés sur le lieu de rendez-vous.
Un canot contenant 4 hommes épuisés, sur 51 au départ, fut retrouvé le 21 octobre soit plus de 30 jours après le naufrage.
La tragédie du Laconia fit plus de 1600 victimes.

Pour en savoir plus, le très bon livre de Léonce Peillard, L'Affaire du Laconia.


   
                     

                                                                                 


                                                                 

                                                   



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